Alors que les scénarios climatiques projetés à l’horizon 2050 laissent présager une raréfaction de la ressource en eau sur le pourtour méditerranéen, le Maroc vit actuellement une période de stress hydrique des plus importantes depuis celles des années 1980. Si les causes de cette situation critique sont climatiques, les modalités de gestion et d’utilisation de la ressource en eau, notamment pour l’agriculture qui en accapare 93%, sont également à interroger. Dans cette perspective, des travaux sur le Moyen Atlas réalisés par deux doctorants du LOTERR permettent de retracer la trajectoire des modifications des surfaces agricoles et des systèmes hydroagricoles depuis les années 1980 et leurs impacts actuels sur la gestion de la ressource en eau conventionnelle.
Sébastien LEBAUT, Abdelaziz EL-BOUHALI et Tarik EL ORFI