Festival International de Géographie

Fondé en 1990, le Festival International de Géographie s’appuie sur la géographie comme outil scientifique pour faire le lien avec les questions posées par toutes les sciences humaines.
Le FIG 2023 aura pour thème « Urgences ». Le pays invité sera le Chili.

Le LOTERR est présent au FIG de Saint-Dié depuis plus de 20 ans. Chaque année, les ingénieurs du laboratoire tiennent un stand au salon de la géomatique où sont présentées bases de données et productions.

De façon régulière et suivant le thème du Festival, les membres du LOTERR (ingénieurs, doctorants et chercheurs confirmés) animent des conférences et/ou participent à des tables-rondes.


Contributions du LOTERR au FIG 2023

 

 


Du vendredi 29 septembre au dimanche 1 octobre 2023

Salon Géo-numérique – Espace François Mitterrand

L’Espace Géo-Numérique a pour ambition d’offrir aux visiteurs une vue d’ensemble des méthodes et des outils utilisés par les géographes pour acquérir, traiter et représenter des données localisées à des fins d’analyses, de diagnostics et de prospectives territoriales.

À la rencontre de la géographie et des nouvelles technologies, l’Espace accueille des exposants d’horizons divers (entreprises, institutions, universités, laboratoires de recherche), qui proposent des démonstrations et des animations destinées au public spécialisé ou non.

Sur le stand du LOTERR, à l’occasion du FIG 2022. © Léopold Barbier

 

Jeudi 28 septembre

  • Jean-Pierre HUSSON
    A partir de 9h00, avec les classes de cycle 3 des écoles et les classes de 6ème, les enseignants et le corps d’inspection.

« COP des urgences. S’impliquer dans les transitions énergétiques. »

 

Vendredi 29 septembre

  • Léopold BARBIER
    10h30-11h00, Salon Géo-numérique – Espace François Mitterrand

« Les Rives de Meurthe à Nancy : d’un territoire vulnérable face à l’aléa inondation à un quartier expérimental face aux urgences ? »

De Nancy, le grand public connait la place Stanislas, ses bâtiments Art Déco… Le cœur de ville, où les pouvoirs publics ont investi massivement pour préserver ce patrimoine communément admis et reconnu comme tel, est devenu une zone urbaine mise sous cloche d’un point de vue urbanistique mais très actif d’un point de vue touristique. À l’Est du centre ancien et à la fin du XIXème siècle s’est développé un quartier industriel. Florissant et générateur d’emplois, ce dernier a, à partir des années 1970/1980, périclité. Ce déclin est en grande partie lié à la vulnérabilité du quartier face aux importantes crues de la Meurthe (1910, 1947, 1949, 1982, 1983…). À partir des années 1980 et pour endiguer ce phénomène, de grands travaux sont lancés pour mieux gérer le cours d’eau. En parallèle, des actions très volontaristes en matière de renouvellement urbain (destruction de bâtiments industriels, construction de logements/bureaux/grandes écoles) sont déployées et sont toujours en cours à l’heure actuelle. L’objet de cette conférence est d’abord de montrer que ce quartier a longtemps vécu face à un aléa inondation fort puis, une fois la Meurthe contrôlée, se retrouve face à de nombreux défis.

« Il y a urgence à réduire les inégalités au Brésil »

Le Brésil est marqué par des disparités abyssales, en termes d’économie, de social, de foncier, d’IDH ou d’espérance de vie. Celles-ci ont des effets spatiaux, et cette géographie des différences socio-spatiales se révèle à toutes les échelles. Lula va devoir relever le défi de les réduire. C’est sans doute l’une des raisons de sa réélection, et c’est une vraie urgence pour le pays.

(Avec Marie-Françoise FLEURY, maître de conférences au LOTERR et Raimundo NONATO, géographe, psychologue).

  • Jean-Pierre HUSSON
    17h15-18h15, IUT Saint-Dié, studio Alice Guy, 11 rue de l’Université
    20h00-21h00, Etival, Médiathèque, 12 cours des Moines

« Les destructions de Saint-Dié en 1757 et 1944 : comparaison de deux processus d’urgence. »

Dans une démarche d’aménagement, l’urgence n’est pas bonne conseillère mais s’impose en cas de crise majeure. A deux reprises, Saint-Dié fut détruite (1757, 1944). Les processus, les rythmes, les débats et la place ménagée à l’utopie diffèrent dans ces deux reconstructions décidées à la croisée du pouvoir régalien et des souhaits des habitants de la cité. Après une réflexion théorique sur l’urgence, le propos aborde l’étude de cas déodatien, les permanences partagées, les différences constatées dans la gestion de l’urgence.

 

Samedi 30 septembre

« Les destructions de Saint-Dié en 1757 et 1944 : comparaison de deux processus d’urgence. »

  • Mathieu LEMBEZAT
    11h30-12h00, Salon Géo-numérique – Espace François Mitterrand

« L’urgence de produire des masques textile pendant la période de confinement en France de mars à mai 2020 : profil et répartition des industriels du textile-habillement. » 

Mathieu Lembezat est doctorant en Géographie. Il travaille sur la question de l’insertion paysagère et la transformation passée et actuelle des paysages par l’activité industrielle du textile, du cuir et de la chaussure et de l’habillement, en France.

Dans l’urgence de la crise sanitaire de 2020 liée à la pandémie de COVID-19, des sites de production de l’industrie textile-habillement ont adapté leur production pour produire des masques. Ces initiatives ont été relayées dans la Presse Quotidienne Régionale (PQR). L’étude de ces articles de presse permet de répondre à une série de questions : Comment la filière textile-habillement française a-t-elle réagi dans l’urgence de la crise liée à la COVID-19 de mars à mai 2020 ? Où sont localisées les initiatives ? Y a-t-il des réseaux de production sur certains territoires ? Quel est le profil de ces sites de production ?


Programme complet en téléchargement (10 Mo)


Contacts : nicolas.dorkel@univ-lorraine.fr, dominique.brion@univ-lorraine.fr