La connexion du T.G.V.Est au T.G.V Rhin-Rhône : vers un désenclavement du département de la Haute-Saône ?

Nom : MIGNOT
Prénom : Jean-Louis
Type de soutenance : Thèse soutenue
Directeurs de thèse :

M. le Professeur André HUMBERT, avec le soutien du département de la Haute-Saône

Composition du jury :
  • M. Etienne AUPHAN, Professeur émérite, Université Paris 4.
  • M. Raymond WOESSNER, Professeur, Université Paris 4.
  • M. Michel DESHAIES, Professeur, Université Nancy 2.
  • M. André HUMBERT, Professeur émérite, Université Nancy 2.
  • M. Jean-Pierre HUSSON, Professeur, Université Nancy 2.
Résumé :

Le département de la Haute-Saône a été, jusque dans les années 1950, un carrefour entre les axes nord-sud et les axes est-ouest. Mais, l’arrivée des infrastructures modernes de transports (autoroutes, canaux au gabarit rhénan, électrification des lignes ferroviaires) ainsi que les différents jeux d’acteurs ont contribué à le placer en position d’angle mort au sein de la géographie des transports.
Depuis le début des années 2000, une stratégie de reconnexion a été entreprise. Or, l’arrivée des T.G.V Est européen et Rhin-Rhône est l’occasion de replacer le département sur un grand axe ferroviaire méridien. Le Grand-Est est un espace où devaient primer les liaisons méridiennes européennes sur les relations radiales nationales mais à cause du centralisme français, ce n’est pas le cas. Or, aucune liaison méridienne performante entre les deux T.G.V. n’est envisagée. La ligne Nancy-Epinal-Belfort en la raccordant au T.G.V. Rhin-Rhône peut permettre d’offrir un débouché ferroviaire performant vers l’Europe du Sud à la Lorraine et au Luxembourg.
A travers cette problématique les thèmes de l’enclavement désenclavement et de la reconnexion seront abordés. Mais c’est aussi l’occasion de s’interroger sur les effets du T.G.V sur des territoires plus vastes qu’une ville ou une agglomération.

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