Étude géographique de l’approvisionnement énergétique en Côte d’Ivoire après la COP 21 : l’exemple du District Autonome de Yamoussoukro.

Nom : KOUADIO
Prénom : Arsène
Type de soutenance : Thèse soutenue
Directeurs de thèse :
Michel DESHAIES (Université de Lorraine – Laboratoire LOTTER) – Professeur
Mots-clés :

Approvisionnement énergétique, transition énergétique, efficacité énergétique, COP 21, politique publique, changement climatique, résilience, Yamoussoukro, Côte d’Ivoire.

Résumé :

Le travail de recherche porte sur l’approvisionnement énergétique en Côte d’Ivoire. L’approvisionnement en énergie constitue un maillon essentiel pour le développement économique de tout gouvernement. Car il n’y a pas de développement économique soucieux de l’avenir de la planète, sans énergie. En effet, à partir des années 1960, l’Etat ivoirien entame le développement de son secteur énergétique par des aménagements hydroélectriques (Kossou, Taabo, Ayamé 1 et 2, Buyo et Soubré) et des dépôts pétroliers qui constituent aujourd’hui une plate-forme stratégique pour toute la sous-région ouest africaine.

Dans cette thèse, il sera question de montrer dans quelle mesure les engagements de la Côte d’Ivoire après la 21ème conférence des parties (COP 21), vont se traduire par des changements du fonctionnement du système énergétique ivoirien, en particulier dans la consommation domestique qu’on observe dans le District Autonome de Yamoussoukro et ses environs. La contribution de la Côte d’Ivoire à cette conférence répond à une vision sur un accord mondial sur le climat qui permet de relever le défi de la transition d’une manière plus souple, efficace et équitable, vers l’objectif commun : limiter le réchauffement en-dessous de 2°C.

Le travail consistera dans un premier temps à établir un diagnostic de la situation de l’approvisionnement énergétique en Côte d’Ivoire et en particulier dans le District Autonome de Yamoussoukro. Les changements résultant des engagements pris par la Côte d’Ivoire lors de la COP 21 seront analysés par des investigations de terrain et une série d’entretiens semi-directifs menés auprès de responsables administratifs locaux. Ces investigations vont permettre de repérer les freins à la mise en place d’un système énergétique plus conforme aux engagements de la COP 21 en Côte d’Ivoire et même en Afrique Subsaharienne.