Les archives du 4 pages

Les mobilités scolaires transfrontalières du nord-lorrain vers le Luxembourg : approche quantitative

Avec plus de 100 000 navetteurs au quotidien, la frontière France-Luxembourg détient le record de la frontière la plus traversée pour motif de travail dans l’Union européenne (Belkacem et al., 2023, Gerber, 2020). Ces mobilités massives s’accompagnent-elles de mobilités scolaires ? C’est une des questions abordées dans le projet de recherche BORDER-LIFE, soutenu par la Maison des Sciences de l’Homme Lorraine, sur les modes de vie transfrontaliers dans les territoires nord-lorrain.

Maxime KLEIN et Grégory HAMEZ

Les arbres et le rafraîchissement urbain : une expérimentation climatique à Metz

Dans le cadre de nos recherches sur le climat urbain de l’agglomération messine (Hassani et Drogue, 2021), nous étudions dans ce 4 pages, la modulation spatiale du rafraîchissement urbain produite par des espaces arborés. À l’échelle de l’îlot, nous considérons l’effet d’un arbre situé sur la place Jeanne d’Arc (quartier Ancienne Ville).

Gilles DROGUE, Nassima HASSANI et Luc MANCEAU

L’effet positif des mesures anti-COVID-19 sur la qualité de l’air, en particulier sur le NO2. Nouvelles méthodes d’estimation quantitative appliquées à la région Grand Est

La pandémie de SARS-CoV-2 (COVID-19) a démontré l’importance du problème de la pollution de l’air près de la surface. Les chercheurs ont établi un lien entre la pollution atmosphérique et l’infection causée par le COVID-19 (Zhu et al., 2020). Cela indique que la pollution de l’air dans les régions densément peuplées de la planète devrait être mitigée à court terme. Dans cette perspective, il est essentiel de comprendre les facteurs socio-économiques sous-jacents à l’évolution de la pollution atmosphérique. Concernant la région Grand Est, ce rapport présente les principaux résultats d’une thèse de doctorat en cours au LOTERR, qui étudie l’effet des mesures de suppression du COVID-19 (anti-COVID-19) sur la qualité de l’air.

Kamill Dániel KOVÁCS et Ionel HAIDU.

Le renouveau des marchés de la seconde main

Depuis quelques années, les plateformes digitales d’échange marchand d’objets d’occasion entre particuliers (Le Bon Coin, Vinted…) rencontrent un succès très important auprès des consommateurs, notamment pour les articles de vêtements pour adulte. L’engouement des consommateurs pour les marchés de l’occasion dépasse le cadre du commerce en ligne et s’observe aussi dans les villes et les zones commerciales avec l’ouverture de nouvelles boutiques proposant majoritairement des articles de seconde main.

À partir d’un financement obtenu dans le cadre du dispositif ORION – LUE, Vincent De Sousa (Master 2 INTER) a réalisé son stage et son mémoire de recherche au sein du LOTERR, de février à juillet 2022, pour étudier ce renouveau du commerce de seconde main dans les métropoles lorraines – Metz et Nancy – ainsi que les stratégies de localisation mises en place par les commerçants. En voici les principaux résultats.

Les variétés d’olivier en France, un patrimoine méconnu

Domestiqué très précocement, l’olivier cultivé a été largement diffusé dans l’aire méditerranéenne au point d’y apparaître comme un élément socio-culturel fédérateur, un géo-symbole. Pourtant, la diversité des variétés d’olivier est souvent oubliée voire méconnue alors qu’une attention de plus en plus forte est portée aujourd’hui sur l’agro-biodiversité. Parmi les décisions prises à la Conférence Mondiale sur la biodiversité (Nagoya 2010), l’objectif Aïchi 13 met ainsi l’accent sur la nécessité de sauvegarder la diversité génétique des plantes cultivées et de promouvoir des stratégies pour éviter l’actuelle érosion génétique. Les cultivars constituent donc bien un patrimoine précieux à préserver tant sur le plan socio-culturel que sur le plan agronomique.

Les changements d’occupation des sols dans le Moyen Atlas et ses bordures (Maroc), et leurs implications pour la protection de la ressource en eau

Alors que les scénarios climatiques projetés à l’horizon 2050 laissent présager une raréfaction de la ressource en eau sur le pourtour méditerranéen, le Maroc vit actuellement une période de stress hydrique des plus importantes depuis celles des années 1980. Si les causes de cette situation critique sont climatiques, les modalités de gestion et d’utilisation de la ressource en eau, notamment pour l’agriculture qui en accapare 93%, sont également à interroger. Dans cette perspective, des travaux sur le Moyen Atlas réalisés par deux doctorants…