Pour l’étude des paysages, historiquement, le LOTERR s’est doté de la possibilité d’acquérir ses propres photographies aériennes obliques (voir « banque d’images du LOTERR »).
En 2018, le LOTERR a investi dans la formation d’un télépilote et l’achat de deux drones (DJI Phantom 4 Pro et DJI Inspire 2). Les images captées, dans le visible ou l’infrarouge thermique, sont des données de premières mains alimentant les recherches thématiques tels que les Ilots de Chaleur Urbains, l’évolution des sites industriels ou la géomorphologie fluviale.
Pour traiter les images numériques d’observation de la terre, les photographies aériennes numérisées et les images satellites acquises auprès d’opérateurs, ainsi que ses propres images, le LOTERR dispose de deux postes équipés de logiciels dédiés (ERDAS IMAGINE, Agisoft Photoscan Pro). La photogrammétrie permet la réalisation de mosaïques d’images (orthophotoplan) mobilisables dans les SIG et la production de Modèles Numériques de Terrain à forte résolution spatiale utilisés dans des problématiques d’hydraulique à surface libre, pour la cartographie de champs d’inondation par exemple.
Les outils de classification permettent de dériver de l’information thématique. Ils ont notamment été mobilisés dans l’inventaire des zones humides dans l’est de la France, et dans l’analyse diachronique des milieux urbains (Casablanca et Grande Région), des milieux forestiers et agricoles dans le Moyen-Atlas au Maroc.
