KOVÁCS Kamill Daniel

« L’effet spatial entre les mesures de confinement et celles de relaxation sur les concentrations de polluants atmosphériques par rapport à la pandémie de COVID-19

Le projet de cette thèse est d’examiner si les mesures de confinement appliquées dans plusieurs pays européens pendant la crise du coronavirus sont significativement plus efficaces dans la réduction des polluants atmosphériques que les mesures de relâchement économique observées dans certaines zones géographiques et périodes de l’année. Si les mesures de relaxation prises de manière naturelle et cyclique peuvent aussi contribuer significativement à la réduction des pollutions atmosphériques, cela voudrait dire que l’on pourrait trouver par des politiques environnementales un juste milieu entre le maintien de la l’économie actuelle et la solution de certains problèmes environnementaux dans les pays développés ou en voie de développement. Nous prenons comme référence la première phase du confinement par la crise du COVID-19 et nous analysons ce qui, combien et comment a changé dans le contexte géographique par rapport à d’autres périodes sans confinement et des périodes montrant une réduction de la pollution atmosphérique similaire au confinement ce que nous appelons « période de relaxation ». Les données utilisées sont des données atmosphériques recueillies par le satellite Sentinel-5P. Le principal outil de recherche est Google Earth Engine qui permet de gérer ce qui est communément appelé aujourd’hui big data en ligne de commande (Java script). En plus de l’analyse des séries chronologiques, nous analysons l’évolution de la distribution des polluants atmosphériques (par exemple NO2) avec l’autocorrélation spatiale de l’indice Moran I qui permet d’identifier les hot spots et les cold spots significatifs dans la distribution des données. Nous avons observé qu’au niveau continental (plusieurs grandes villes d’Europe) il y a une plus grande variation du NO2, car ils peuvent être influencés par des facteurs spécifiques de ces zones (climat, position géographique, relief, etc.). Par conséquent, nous avons pensé à analyser des régions plus spécifiques, telles que le nord de l’Italie, le nord-est de la France, Madrid, Barcelone, Londres. Les résultats attendus de cette thèse sont : 1-avoir des résultats qui démontrent ou réfutent que l’évolution des polluants atmosphériques est largement liée à l’intensité des activités économiques et de transport dans certaines zones géographiques en dehors de l’influence du relief et du climat et 2-obtenir des résultats qui démontrent ou réfutent qu’avec certaines mesures de relaxation, il est également possible de réduire significativement la quantité de polluants atmosphériques tout comme le confinement obligatoire par COVID-19 les a réduits.

COVID-19 ; polluants atmosphériques ; autocorrélation spatiale ; Hotspot Analysis ; QGIS, ArcMap

Prof. Ionel Haidu, Université de Lorraine